Libérez, fédérez, motivez !

L’action au pluriel est dans le team building.

Un team building comme une porte vers la liberté de parole et de pensée, et si votre prochain événement osait s’affirmer comme un exercice d’émancipation par le verbe et par l’image ?

Aux ateliers du court-métrage, on joue avec les mots, on apprend à se servir des images, un banal blockbuster américain devient au bout de quelques heures un court-métrage expérimental qui a du sens.

Pourquoi avoir peur de clichés lorsque le but de l’exercice consiste à jouer avec !?

Si Titanic, le paquebot le plus célèbre du monde coule à la fin, pourquoi ne pas voir autre chose que le symbole de l’échec ? Et si on construisait un radeau à plusieurs qui nous offrait enfin autre chose que l’ennuie des 1ères classes ! ?

Superman est-il toujours le gagnant de tous les combats ? Les super héros, les images imparables de tous les services marketing qui cherchent une bonne idée pour construire leur campagne de motivation ? Et si E.T devenait le nouveau super héros. Un extra-terrestre sauve le monde par son incroyable sens du contact et de l’écoute ?!

 Le cinéma muet est-il si muet que ça, si vieux qu’il serait incapable d’exprimer les nouveaux sujets d’une entreprise qui se projette en 2024 ?! Et si Charlie Chaplin ouvrait de nouvelles portes dans un film surréaliste… On se prendrait à rêver de rencontrer l’inconnu, d’aimer la compétition pour ce qu’elle a de plus noble, ou de s’amuser avec la notion de recommencement. L’anachronisme comme force, le noir et blanc comme écrin.

Libérez-vous des idées reçues, osez le cinéma dans un team building qui est pensé pour ceux qui le pratique.

La motivation des équipes, l’une des plus vieilles histoires de l’entreprise, s’inscrit encore dans un mode classique qui emprunte à la reconnaissance par l’argent plutôt que par l’humain.

Certes, les histoires d’argent font autant recette au cinéma que dans l’entreprise et c’est tellement plus simple. Mais pour tous ceux qui ont eu le courage d’emprunter la voie de l’humain, les résultats sont nettement plus mesurables, voir durables dans le temps.

La reconnaissance d’un groupe se construit doucement, et elle commence par la bonne circulation des idées. On n’écrit pas un film comme on écrit un plan marketing. Il faut certes, une idée forte, mais ensuite, il faudra construire patiemment ses personnages et leur trouver une cohérence dans un récit qui doit sans cesse progresser si l’on veut que le film soit passionnant.

Passionner, sans emphase ni surmoi, mais en donnant du sens à ses événements.

Même si la personnalité d’un manager a son importance, elle ne sera jamais aussi efficace dans la motivation de son équipe que si ce dernier manie le bon sens et l’analyse au quotidien.

« Il faut faire du chiffre ! » Voilà une réplique très pragmatique qui écarte toute tentative de poésie dans un monde soumis à une concurrence sans pitié.

Ces répliques sont souvent détournées dans l’écriture d’une voix of par les participants aux ateliers des Ateliers du court-métrage. Preuve qu’elles sont perçues comme autoritaires et désuètes.

Le fait même de jouer avec un vocabulaire archaïque est une preuve de bonne santé de la part des équipes, c’est aussi un gage de réussite pour le team building qui l’a permis.

 Car il ne s’agit pas de juger de l’utilité d’un message à passer au travers d’un atelier cinéma mais plutôt de comment le passer.